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Compagnie yaqu

boucherie

Un jeune boucher chevalin de supermarché ayant perdu récemment sa mère, se retrouve enfermé par erreur dans un container au port du Havre. Accompagné de son fidèle acolyte qui n’est autre qu’une entrecôte de black Angus qui parle, notre boucher s’embarque dans un voyage initiatique qui le conduira vers sa vie d’adulte.

JEAN-SEBASTIEN LECLERCQ

 

Jean-Sébastien LECLERCQ suit, une formation en art dramatique au conservatoire municipal de Mulhouse en Alsace. Il étudie le droit à la faculté de Lyon III puis au Luxembourg. Parallèlement à ses études, il intègre une troupe d’improvisation au Luxembourg. En 2016 il s’installe à Paris et suit la formation de la classe professionnelle du cours Cochet jusqu’en 2018. À partir de 2018 il participe à plusieurs spectacles : Barbe bleue espoir des femmes de Dea Loher, le Misanthrope de Molière, Trait d’union de Murielle Magellan. En 2019 il se produit sur divers plateaux humoristiques parisiens dans un seul en scène sous forme de stand up. Enfin en 2021 il finit l’écriture de sa première pièce « Le Top du Top».

HIPPOLYTE BROUD

Comédien bilingue français/anglais, professeur de voix et de diction, et coach vocal, établi entre Londres et Paris. Hippolyte est diplômé d’un Master en pédagogie de la voix et du discours (MA Voice Studies : Teaching and coaching) de la Royal Central School of Speech and Drama, d’un master en théâtre expérimental (MA Advanced Theatre Practice) et d’une licence en lettres classiques de l’Université Collège de Londres. Il a été formé par de nombreux maîtres du théâtre et de la technique vocale, parmi eux Kristin Linklater, Patsy Rodenburg, Barbara Houseman, Jane Boston, David Carey, Philippe Gaulier et Jean- Laurent Cochet. Il a enseigné dans plusieurs départements de la Royal Central School of Speech and Drama, et est professeur de voix et de dramaturgie au cours Cochet- Delavène. En parallèle de son activité de pédagogue, Hippolyte joue, met en scène et assiste en qualité de dramaturge à de nombreuses productions présentées sur les scène londoniennes et parisiennes (Camden’s People Theatre, Old red Lion, The Playhouse, théâtre des déchargeurs, 100 ECS). Il a été artiste-résident de l’université d’Aberystwyth.

NOTE D'INTENTION DE LA COMPAGNIE

Vous vous demandez peut-être ce que veut dire YAQU ? C’est une question qu’on nous pause régulièrement lorsque nous mentionnons le nom de notre compagnie, et nous répondons d’un œil rieur : YAQU est un sigle qui ne veut rien dire ! Un soir, nous nous sommes tous les deux réunis pour décider du nom de notre future compagnie. Ce nom devait porter en lui notre penchant désespéré pour la joie. Il devait aussi traduire notre envie de célébrer le monde dans sa diversité, de penser au-delà de la rigidité des structures sociales et culturelles qui nous sont imposées. Enfin, et surtout, ce nom devait incarner notre goût insatiable pour le jeu, pour l’humour, souvent potache, toujours absurde. Nous avons pris des post-it que nous avons découpés en vingt-six petits morceaux. Sur chacun de ces petits morceaux nous avons inscrit une lettre de l’alphabet. Puis nous avons pioché quatre lettres : d’abord un Y, puis un A, puis un Q, puis un U. C’est ainsi qu’est né le nom de notre compagnie. Comment se prononce YAQU ? YAKU ? YAKOU ? YAKIOU, à l’anglaise ? YAK, car le U est muet après le Q ? Chacun est libre de le prononcer à sa guise, selon son goût, son accent, son envie. C’est un nom souple, léger, fluide, malléable, adaptable, un nom qui invite à s’amuser, un nom dans lequel nous nous reconnaissons.

 

Car YAQU, c’est aussi un nom qui, comme nous, “n’est pas du coin”. Depuis plusieurs années déjà, nous créons, chacun de notre côté et en collaboration avec d'autres artistes, des personnages singuliers, à la jonction du clown, du happening, du stand up, du drag queen, du cabaret. Ce sont toujours des personnages un peu dissonants. Ils ne sont à leur place nulle part : ils ne s’intègrent complètement à aucun groupe prédéfini et ne peuvent être confinés à aucun genre des arts de la scène. Ils sont aussi maladroits qu’ils sont difficiles à saisir. Ils ne prennent leur pleine dimension que dans le rire et l’empathie du public. Leurs actions, à première vue dérisoires, se muent sous les regards amusés de l’assistance en gestes héroïques. Ils incitent les spectateurs à se mettre à l’écoute de cet indescriptible ailleurs qu’ils portent en eux.

C’est cette légèreté, cette étrangeté, qui relie tous ces personnages. Nous pensons que c’est par elle que nous pouvons rire et faire rire le public avec plus de liberté. Et nous pensons aussi que c’est à travers elle que nous aiderons les spectateurs à sortir des carcans qui leur sont imposés, à assumer leurs bizarreries, leur fantaisie ; et à trouver une complicité sincère qui
dépasse les divergences politiques et sociétales traditionnelles. Notre association est comme un bar dans lequel se croisent des habitués : Loose T. une star punk criant son indignation sur des sons pop ou des raps improbables ; Patricia Lelouébec, une fonctionnaire rigide et austère qui se retrouve à vouloir sauver le monde ; un être hybride, mi-clown mi-vieille dame, qui se confronte avec un bonheur tout relatif à l’art du Drag et du lip-sync ; mais aussi des personnages futurs qui viendront nourrir le vivier YAQU, visiteurs de passage ou nouveaux piliers de bar, issus de nos collaborations communes ou avec d’autres artistes qui souhaiteraient s’inscrire dans ce projet.

L’avantage de “ceux qui ne sont pas du coin”, c’est qu’ils se trouvent partout à leur aise. Les personnages de YAQU aiment à se trouver en tout lieu, surtout là où on ne les attend pas ! Ils se plaisent à réagir aux contextes et aux publics différents. Ils se nourrissent de la présence du moment. Chaque son, chaque frémissement extérieur leur permet d’avancer dans l’action et de mener le spectacle à son terme. Ils sont souvent trop spontanés pour suivre de bout en bout une composition narrative classique. Ils trouvent d’avantage leur structure dans leur rapport au vivant (humain ou non, en eux et dans le public) et dans la mémoire sensorielle qu’ils développent de spectacles en spectacles. Les personnages de YAQU se sont déjà produits dans des salles de théâtre, des bars, des boîtes de nuit, des cabarets, des pubs, des écoles et nous souhaitons qu’ils continuent à explorer de nouveaux espaces non conventionnels et qu’ils rencontrent de nouveaux publics. C’est ainsi que nous les rendons plus à l’écoute de la diversité du monde.

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